Les sujets importants …
- Plan comptable
- Bilan
- Compte de résultat
- Clôture des comptes
- Flux de trésorerie
- Capitaux propres (en préparation)
- Annexe
- Rapport de gestion (en préparation)
- Révision
- Normes comptables
… mais lisez d’abord ce qui suit …
Pourquoi une comptabilité d’entreprise ?
Un moyen de gestion de l’entreprise pour comprendre :
- L’évolution du patrimoine et de la situation économique (bilan)
- La formation du résultat (bénéfice ou perte) (compte de résultat)
La comptabilité générale d’une entreprise enregistre des informations liées à des événements économiques qui modifient le patrimoine (actif du bilan), les dettes et les fonds propres de la société (passif du bilan). Exemples d’événements économiques : facturation à un client, paiement d’une facture à un fournisseur.
La comptabilité générale permet d’obtenir le résultat de l’activité à intervalles réguliers (généralement tous les 12 mois correspondant à un exercice, souvent une année civile), et d’obtenir la situation patrimoniale à la fin de cet intervalle.
La situation patrimoniale rend compte du patrimoine possédé (actif du bilan), et comment ce patrimoine est financé par les dettes et les fonds propres (passif du bilan).
L’entreprise peut prendre des formes juridiques variées : indépendant sans/avec inscription au registre du commerce (en raison individuelle, RI), société de personnes (en commandite, etc.), société de capitaux (Sàrl, SA), coopérative, association, etc. Quelle que soit cette forme, le besoin de gestion subsiste.
Un moyen d’information des parties prenantes de l’entreprise
La comptabilité est aussi un moyen d’information et de preuve destiné à toutes les parties prenantes intéressées par :
- La profitabilité. La société dégage-t-elle des bénéfices ?
- La solvabilité. La société peut-elle faire face à ses engagements ?
La profitabilité et la rentabilité sont deux choses différentes. Une entreprise rentable dont les ventes croissent rapidement peut être insolvable à un moment donné parce que le délai de paiement de ses charges de matériel et main d’œuvre est plus court que le délai de paiement accordé à ses clients. Il s’agit alors de trouver un financement transitoire (ligne de crédit bancaire par exemple) en attendant d’encaisser le chiffre d’affaire. Une entreprise solvable peut ne pas être rentable parce qu’elle parvient à imposer un délai de paiement court à ses clients tout en allongeant le délai de paiement de ses fournisseurs. Cette situation se termine généralement par un défaut de paiement, soit l’insolvabilité.
Les parties prenantes peuvent être :
- Les investisseurs potentiels qui évaluent la prime de risque (le taux d’intérêt) demandée pour le capital mis à disposition de l’entreprise
- Les associés et actionnaires qui peuvent augmenter ou diminuer, voire supprimer le capital et les parts sociales investis dans l’entreprise, fixer un dividende en assemblée générale, etc.
- Les banques qui évaluent la capacité de remboursement de l’entreprise, son profil de risque et le taux d’intérêt des prêts accordés, etc.
- L’administration fiscale qui contrôle le revenu et la fortune déclarés par l’entreprise
- Les fournisseurs qui évaluent la solvabilité de l’entreprise qui est leur client
- Les clients qui évaluent la pérennité de l’entreprise qui est leur fournisseur
- Les employés qui évaluent la pérennité de l’entreprise qui est leur employeur
La comptabilité générale et les comptabilités annexes
Des comptabilités annexes à la comptabilité générale permettent de faciliter l’enregistrement des informations : comptabilité débiteurs (transactions avec les clients), comptabilité créanciers (transactions avec les fournisseurs), comptabilité des immobilisations (transactions d’investissement/désinvestissement, amortissements), module salaires, etc. Les logiciels de comptabilité actuels intègrent ces comptabilités et modules annexes et permettent de reprendre leurs informations automatiquement en comptabilité générale.
Exigences légales
C’est le Code des Obligations (CO), titre trente-deuxième, De la comptabilité commerciale et de la présentation des comptes (art. 957 à 963) qui détermine les obligations des entreprises en matière de comptabilité.
Moins de CHF 500 000 de chiffre d’affaire par an, une comptabilité simplifiée
Les raisons individuelles (RI) et les sociétés de personnes réalisant un chiffre d’affaire inférieur à CHF 500 000 lors du dernier exercice peuvent se contenter de comptabiliser le patrimoine initial, les encaissements (au moment du paiement de la facture par un client par exemple), les décaissements (au moment du paiement de la facture d’un fournisseur par exemple). Cette comptabilité simplifiée, même si elle répond aux exigences légale, ne permet pas de rendre correctement compte du résultat et du patrimoine en fin d’exercice. C’est principalement la délimitation temporelle qui n’est pas respectée, avec les exemples suivants :
- Les ventes facturée en fin d’exercice ne sont pas comptabilisées dans le chiffre d’affaire de l’exercice. Ces ventes sont comptabilisées au moment de l’encaissement sur l’exercice suivant.
- Les factures d’achat reçues en fin d’exercice ne sont pas comptabilisées dans les charges de l’exercice. Ces charges sont comptabilisées au moment du paiement sur l’exercice suivant.
La comptabilité simplifiée convient à une activité simple constituée d’affaires récurrentes et maîtrisées, dont les marges bénéficiaires sont stables et connues. Le décalage de chiffre d’affaire et de charges se retrouve d’exercice en exercice.
Dès CHF 500 000 de chiffre d’affaire par an et personnes morales, une comptabilité commerciale
Les raisons individuelles et les sociétés de personnes réalisant un chiffre d’affaire égal ou supérieur à CHF 500 000 lors du dernier exercice, ainsi que les personnes morales (Sàrl, SA, etc.) – quel que soit leur chiffre d’affaire – doivent tenir une comptabilité dite commerciale qui rend compte du résultat d’exploitation (bénéfice ou perte) et de sa formation (compte de résultat), de la situation économique, c’est à dire du patrimoine et de son financement (bilan), et de la situation financière, c’est à dire des liquidités et dettes financières (bilan et flux de trésorerie). Les exigences légales (plus d’infos en 1 clic) :
- Rapport de gestion
- Etablissement et présentation des comptes
- Continuité ou liquidation
- Délimitation matérielle et temporelle
- Régularité
- Présentation
- Conservation
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